Européennes 2024 : retrouvez notre direct du 20 mai et les dernières informations sur la campagne (2024)

Le 20/05 à 19:30

C’est la fin de ce direct

Merci à toutes et à tous de nous avoir été fidèles en ce jour férié pour suivre la campagne des élections européennes. Nous nous retrouverons demain à partir de 15heures dans ce live.

Vous pourrez poser vos questions à partir de 15h45à Federico Santopito, directeur de recherche à l’IRIS, spécialisé dans l’intégration européenne en matière de défense et de politique étrangère, et à Philippe Ricard, journaliste au Monde chargé de la diplomatie. Vous pourrez les interroger sur les enjeux politiques et militaires du projet de défense européenne, sur les dernières déclarations d’Emmanuel Macron, à propos du nucléaire notamment, avec en toile de fond la guerre ukrainienne, qui polarise le scrutin sur tout le continent.

Nous suivrons ensuite, pendant la soirée, le grand débat réunissant les principales têtes de liste sur LCI à partir de 20h30.

Le 20/05 à 17:41 Pour approfondir

Les 37listes françaises pour les élections européennes

Les noms des candidats français aux élections européennes du 9juin sont désormais connus. Pas moins de 37 listes concurrentes, contenant chacune 81 noms, ont été validées par le ministère de l’intérieur le 17mai. Un chiffre inédit, après les 34 listes de 2019, qui s’explique par le peu de critères exigés pour déposer une liste. Les Décodeurs du Monde ont rassemblé les 37listes et leurs candidats dans l’article ci-dessous.

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Le 20/05 à 14:58

Mort d’Ebrahim Raïssi: l’UE exprime ses «condoléances» et suscite des réactions indignées

Le président du Conseil européen, Charles Michel, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, ont exprimé les «condoléances» de l’UE après la mort du président iranien, Ebrahim Raïssi, suscitant de vives critiques sur le continent.

«L’UE exprime ses sincères condoléances pour la mort du président Raïssi et du ministre des affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, ainsi que d’autres membres de leur délégation et de l’équipage dans un accident d’hélicoptère. Nos pensées vont aux familles», a fait savoir lundi matin Charles Michel surX. Un peu plus tard, Josep Borrell a publié un communiqué, dans lequel «l’Union européenne présente ses condoléances» après cet «accident d’hélicoptère tragique».

«Pouvez-vous regarder dans les yeux les courageuses femmes et combattants de la liberté d’Iran? (…) Honte à vous», a notamment réagi surX l’eurodéputé suédois David Lega (PPE, droite). L’ancien secrétaire d’Etat belge Theo Francken (N-VA, nationalistes flamands) a aussi dénoncé «des condoléances européennes pour la mort d’un boucher et d’un cruel meurtrier de masse». Agé de 63ans, l’ayatollah Raïssi était considéré comme un ultraconservateur et un partisan assumé de l’ordre, plaidant notamment pour le retour de la police des mœurs.

Pendant la vague de contestation qui a suivi en Iran la mort, en septembre2022, de Mahsa Amini, au moins cinq cents civils ont été tués en lien avec les manifestations. Des dizaines de milliers d’Iraniens ont été arrêtés. Au moins huit ont été pendus.

Le 20/05 à 14:42 Pour approfondir

Bernard Guetta, caution de gauche du camp Macron

L’ex-journaliste à France Inter, candidat du camp présidentiel pour le scrutin du 9juin, tente de limiter la fuite de l’électorat social-démocrate vers Raphaël Glucksmann, la tête de liste soutenue par le Parti socialiste.

Retrouvez notre reportage avec le candidat qui s’est rendu ce week-end dans le Pas-de-Calais pour faire campagne.

Lire le reportage |

Le 20/05 à 14:19

Marie Toussaint oppose le «pacte vert» au «pacte brun» de l’extrême droite pour ces élections européennes

Invitée de RTL à la mi-journée ce lundi, la tête de liste écologiste a estimé que l’enjeu de ces élections européennes, «c’[était] comment est-ce qu’[on] fais[ait] reculer l’extrême droite», évoquant un duel entre un «pacte brun» et un «pacte vert».

«C’est quoi l’avenir de l’Europe?», s’est-elle interrogée, avant d’ajouter:

«Est-ce que c’est la coalition des droites et de l’extrême droite contre les droits des étrangers, contre les droits des femmes, en menant une politique climatosceptique? Ou alors l’alternative, c’est de mettre un bulletin dans l’urne pour faire en sorte que la coalition actuelle [au Parlement européen] ne scelle pas ce pacte avec l’extrême droite, mais, au contraire, fasse le choix de la bifurcation écologique dans la justice sociale, la défense des droits humains, des droits des femmes et de la démocratie.»

Alors que la présidente de la Commission européenne et tête de liste de la droite européenne, Ursula von der Leyen, n’a pas exclu une alliance avec le groupe parlementaire ERC, porté notamment par la présidente d’extrême droite du conseil italien, Giorgia Meloni, M^meToussaint a mis l’accent sur les enjeux du scrutin et de la prochaine législature à venir.

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«On est à un moment déterminant de l’histoire de l’Europe dans laquelle les extrêmes droites ont pris tellement de pouvoir partout qu’il nous faut à la fois démontrer la supercherie de leurs propositions, mais aussi faire en sorte qu’au Parlement européen, la majorité politique européenne choisisse plutôt le pacte vert, plutôt que ce pacte brun», a-t-elle défendu.

Le 20/05 à 14:04

Marie Toussaint appelle à «changer de modèle économique» sur l’agriculture

En difficulté dans cette campagne, cinq ans après le bon score réalisé par Yannick Jadot (13,4%), la tête de liste écologiste, Marie Toussaint, était sur RTL à la mi-journée pour répondre aux questions des auditeurs. Elle a notamment été interrogée sur les cinq listes se présentant comme écologistes – sur les 37déposées auprès du ministère de l’intérieur –, telles que celles menées par Yann Wehrling, «Ecologie positive et territoires», ou celle de Jean-Marc Governatori, «Ecologie au centre».

«Les élections européennes sont à la proportionnelle, c’est précisément le moment où les petit* partis choisissent de se présenter, pour porter leurs propositions», a-t-elle expliqué. Mais pour l’élue écologiste, «la seule liste qui enverra des députés écolos au Parlement, c’est la liste [qu’elle conduit] », si elle atteint toutefois 5%, seuil minimal pour pouvoir avoir des eurodéputés.

«On a besoin de députés écolos. On le voit bien à chaque fois qu’il y a une crise, dès qu’il y a une guerre, mais aussi une crise économique, sociale, les autres partis se détournent de l’écologie et portent atteinte aux politiques de protection de l’environnement», a-t-elle ajouté.

Sur le fond, Marie Toussaint est revenue sur son programme agricole en appelant à «changer de modèle économique». «Il faut sortir des accords de libre-échange, changer les modes de distribution de la Politique agricole commune pour qu’elle rémunère à l’emploi plutôt qu’à l’hectare», a-t-elle ajouté. L’eurodéputée écologiste a rappelé aussi son ambition de parvenir «à la neutralité carbone dès 2040». «Ça veut dire qu’il faut y mettre les moyens. Il faut dégager beaucoup de capacité d’investissem*nt, ce qui va à l’encontre de la politique d’austérité remise en place par les conservateurs, les libéraux et les socialistes», a-t-elle également attaqué.

Pour parvenir à cette neutralité carbone, M^me Toussaint souhaite lancer «une politique de sobriété qui vise à faire la chasse à la gabegie énergétique (…) à réduire la taille et le poids des voitures». Elle plaide aussi pour «la mise en place d’un fond de souveraineté écologique européen», porté par la Banque européenne d’investissem*nt, qui pourrait «devenir actionnaire majoritaire d’entreprises» comme TotalEnergies.

«On reprend 50à 51% des droits de vote pour sortir tous les investissem*nts des énergies fossiles et les mettre dans les énergies renouvelables, a-t-elle précisé. Il faut arrêter d’investir dans le charbon, le pétrole et le gaz. Et donc on ne peut pas laisser ces entreprises continuer à polluer.»

Le 20/05 à 13:19 Vos questions

Bonjour,

Votre question nous permet d’évoquer la fête annuelle de Lutte ouvrière, qui s’est tenue dans le Val-d’Oise, à l’occasion de ce week-end de Pentecôte. Arlette Laguiller est venue présenter un documentaire sur la grève de 1974 au Crédit lyonnais, qui la fit connaître. Celle qui, à 84ans, figure sur la liste LO pour les élections européennes du 9juin, est arrivée sous une longue ovation des spectateurs debout.

La présence d’Arlette Laguiller était l’un des points d’orgue de la journée de dimanche, après le meeting de Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, les têtes de liste aux européennes. Pour Nathalie Arthaud, qui renvoie dos à dos Vladimir Poutine et Joe Biden, «le seul objectif est de faire tomber la société capitaliste».

«Votez et faites voter pour la liste Lutte ouvrière», et «revenez demain avec le camarade soleil si possible!», a lancé la porte-parole du parti trotskiste, avant d’entonner L’Internationale, accompagnée par les milliers de militants, le poing levé.

Le 20/05 à 13:02 Pour approfondir

Le niveau de participation des jeunes, facteur-clé des élections européennes à venir

La possible remobilisation des jeunes dans la dernière ligne droite de la campagne – comme ce fut le cas lors du précédent scrutin en2019 – pourrait rebattre les cartes.

Les moins de 34ans sont aujourd’hui deux fois moins nombreux que les plus de 70ans à se dire certains d’aller voter, rappelle dans une analyse Dorian Dreuil, expert associé à la Fondation Jean Jaurès.

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Le 20/05 à 11:40

Face à la vie chère, Athènes demande à l’UE «plus de transparence» pour les consommateurs

Pour le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, ce doit être «l’une des priorités» de la campagne des élections européennes. Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chef du gouvernement conservateur grec appelle à «plus de transparence» sur le marché unique face aux prix élevés.

«Il est crucial»que«l’UE prouve qu’elle est capable de fixer les bonnes priorités»,dont la protection des consommateurs face aux«prix élevés», écrit M. Mitsotakis dans cette missive datée de samedi mais rendue publique lundi par ses services. «Des mesures audacieuses doivent être adoptées pour garantir que le marché unique fonctionne avec plus de concurrence et de transparence au bénéfice des consommateurs», plaide M.Mitsotakis, trois semaines avant les élections européennes.

Selon lui, dans certains pays comme la Grèce, des produits de consommation de base sont vendus plus chers par rapport aux autres pays de l’Union européenne en raison«des contraintes territoriales d’approvisionnement imposées par les grandes entreprises multinationales».

Il propose des mesures pour«empêcher la politique de certaines multinationales de commercialiser des produits de consommation identiques ou similaires sous différentes marques dans différents pays membres, ce qui leur permet une tarification différente»et«l’interdiction des pratiques commerciales déloyales». Le pouvoir d’achat et l’inflation sont les principales préoccupations des Grecs pour le scrutin européen, alors que beaucoup dénoncent l’augmentation importante des prix de l’alimentation.

Le 20/05 à 11:19 Vos questions

Bonjour Curieux,

Tout d’abord en France, les partis qui parviendront à obtenir au moins 3% de suffrages exprimés le 9juin verront leurs frais de campagne remboursés par l’Etat, selon un décret publié au Journal officiel le 15mai. Huit liste sur trente-trois avaient dépassé ce seuil en2019. Le site Vie publique précise qu’un «plafond est fixé à 9,2millions d’euros par liste de candidats».

Une fois passée l’élection, les partis politiques européens reçoivent une contribution issue du budget du Parlement européen. «La contribution versée peut couvrir jusqu’à 90% des dépenses remboursables d’un parti, le reste devant être couvert par des ressources propres telles que les cotisations et les dons», explique sur son site le Parlement européen.

Quant à la répartition de cette contribution, 10% sont attribués de manière égale et «90% sont répartis proportionnellement au nombre de députés élus au Parlement européen qui sont membres du parti», ajoute le site du Parlement. Vous pouvez retrouver les montants touchés par les partis ces vingt dernières années en cliquant sur ce lien (en anglais).

Le 20/05 à 10:05

Après les critiques de Raphaël Glucksmann, Manuel Bompard défend une France insoumise «unie»

Au cours de son interview à Franceinfo lundi matin, le coordinateur national de La France insoumise a tenté de se démarquer de la tête de liste du Parti socialiste et de Place publique, Raphaël Glucksmann, qui est jusqu’ici en tête des sondages chez les candidats à gauche, en affirmant avoir des «désaccords majeurs» avec lui. «Je suis favorable au retour à la retraite à 60ans, Raphaël Glucksmann est contre; je suis pour la sortie du nucléaire, Raphaël Glucksmann est contre (…); je suis pour sortir du marché européen de l’électricité, Raphaël Glucksmann n’est pas pour», a-t-il détaillé.

Manuel Bompard est ensuite revenu sur les propos du candidat socialiste tenus la veille sur BFM-TV. Interrogé sur une éventuelle union de la gauche au lendemain des européennes, M.Glucksmann a répondu qu’elle pourrait se faire «sans Jean-Luc Mélenchon», dénonçant la «brutalisation du débat public» provoquée en partie, selon lui, par le triple candidat à la présidentielle.

«Cette brutalisation est dangereuse, ça sera sans moi», a-t-il ajouté, s’en prenant à la «campagne d’agression publique» menée «par Jean-Luc Mélenchon et ses successeurs» contre lui. Mais pour l’eurodéputé socialiste, La France insoumise «n’est pas un bloc dans le rapport à la démocratie et au débat public», prenant exemple sur les échanges qu’il a pu mener en début de campagne avec le député «insoumis» de la Somme François Ruffin.

«La France insoumise est unie, regroupée autour de la candidature de Manon Aubry», a rétorqué lundi matin Manuel Bompard, rappelant l’accord trouvé par les partis de gauche en2022pour les élections législatives: «Si vous voulez que l’esprit de la [Nouvelle Union populaire écologique et sociale] se poursuive, il faut donner un maximum de force à La France insoumise.»

Le 20/05 à 09:54

Manuel Bompard défend la stratégie «insoumise» aux élections européennes

Invité de Franceinfo ce lundi matin, le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard, a défendu la stratégie de son mouvement d’accentuer sa campagne sur la question palestinienne.

Depuis plusieurs mois, les combats de la tête de liste des «insoumis», Manon Aubry, contre les traités de libre-échange ou la vie chère passent au second plan, masqués par le conflit israélo-palestinien, que Jean-Luc Mélenchon a choisi de mettre sur le devant de la scène, lors des meetings ou dans les facultés qu’il arpente au côté de Rima Hassan, numéro 7de la liste.

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«La question internationale des massacres aujourd’hui à Gaza [fait] partie des enjeux politiques et des enjeux de cette élection», a fait valoir lundi matin Manuel Bompard, rappelant tout de même que le « programme [de LFI] fait neuf chapitres». Pour le député des Bouches-du-Rhône, «au Parlement européen, on peut décider d’un embargo sur les armes, d’infliger des sanctions au gouvernement israélien, ou de mettre en place des choses pour que le cessez-le-feu revienne le plus rapidement possible».

Le 20/05 à 09:13

Editorial du «Monde»: aux Pays-Bas, l’extrême droite impose son cap

L’extrême droite européenne n’a pas à attendre les élections du 9juin pour engranger de nouveaux succès. L’encre du pacte migratoire qui vient d’être adopté au terme de longues tractations est à peine sèche que l’on retrouve son influence dans la lettre signée par quinze pays réclamant un nouveau durcissem*nt de la politique migratoire de l’Union. Ils exigent notamment l’externalisation des procédures de demandes d’asile, comme entend le faire le Royaume-Uni avec le Rwanda.

Cette lettre a été rendue publique le 16mai, au lendemain de l’annonce de l’accord de coalition auquel sont parvenus Geert Wilders et son Parti pour la liberté aux Pays-Bas.Fort du soutien d’un parti agrarien à la pointe dans le travail de sape des politiques environnementales européennes, le chef de file de l’extrême droite néerlandaise a imposé en revanche ses idées au centre droit et à la droite, dont le Parti populaire pour la liberté et la démocratie, du chef du gouvernement sortant, Mark Rutte.

Retrouvez l’édito du «Monde» |

Le 20/05 à 08:57

A Madrid, Marine Le Pen dénonce une «situation de séparatisme migratoire» en France

Une partie de l’extrême droite européenne s’était donnée rendez-vous ce week-end à Madrid sur l’invitation du parti espagnol Vox. La président du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, Marine Le Pen, y était notamment présente, à trois semaines des élections, qui sera «un jour de délivrance et d’espérance», selon elle.

Dans un discours d’une douzaine de minutes, elle a vilipendé les responsables de l’UE, accusés de «faire la promotion de l’islamisme et du wokisme» et de vouloir «la disparition des frontières» européennes. «Des zones entières de mon pays, la France, sont livrées à la submersion migratoire et échappent aujourd’hui à l’autorité de l’Etat», a insisté la triple candidate à l’élection présidentielle en France, dénonçant une «situation de séparatisme migratoire».

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«Sur ce sujet, l’Union européenne ne fait rien. Pire: elle l’organise avec le fameux pacte sur l’asile et l’immigration» récemment adopté par les Vingt-Sept, a-t-elle poursuivi. «Demain, quand nous arriverons, je l’espère, très nombreux au Parlement européen, il sera temps d’entamer la réorientation de l’Union européenne», a-t-elle ajouté, alors que l’extrême droite est jusqu’ici divisée à Bruxelles, avec des formations présentes dans deux groupes parlementaires: Identité et démocratie (ID) et Conservateurs et réformistes européennes (ERC).

Le 20/05 à 08:44

Trente-sept listes inscrites en France pour le scrutin européen

Avant de lancer cette semaine, qui sera notamment marquée par les débats entre les principales têtes de liste mardi soir sur LCI, puis le face-à-face jeudi entre le premier ministre, Gabriel Attal, et le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, un petit retour sur l’annonce par le ministre de l’intérieur des listes inscrites pour ce scrutin. La date limite pour s’enregistrer était vendredi à 17heures.

Au total, trente-sept listes ont déposé leur candidature, selon un arrêté du ministère de l’intérieur publié samedi 18mai auJournal officiel. Pour rappel, il y avait trente-trois listes au scrutin de 2019.

Le ministère de l’intérieur a également procédé à un tirage au sort afin de déterminer l’ordre d’attribution des panneaux d’affichage électoraux. C’est la liste baptisée «Pour une humanité souveraine», jusqu’à présent quasi inconnue, qui a remporté ce tirage au sort.

De nombreuses listes défendant l’environnement, la souveraineté française, mais aussi les enfants ou la langue internationale espéranto, s’ajoutent aux candidatures des principales formations politiques. Une liste Free Palestine est également présente, menée par le président de l’Union des démocrates musulmans français, Nagib Azergui, qui avait déjà été candidat en2019.

Le 20/05 à 08:38

Pour François-Xavier Bellamy, la situation en Nouvelle-Calédonie a «une dimension européenne»

Alors que les élections européennes se tiennent désormais dans moins de trois semaines, la situation en Nouvelle-Calédonie domine toujours la campagne. Invité de RFI ce lundi matin, la tête de liste des Républicains, François-Xavier Bellamy, a estimé qu’il y a «une dimension européenne dans cette affaire». L’eurodéputé évoque notamment «la volonté de déstabilisation des puissances étrangères comme la Chine, la Russie ou l’Azerbaïdjan», qui vise à «écarter l’Europe de cette zone du monde».

Contrairement à de nombreux partis, dont certains du camp présidentiel, M.Bellamy appelle l’exécutif à maintenir le projet de loi constitutionnel qui vise à dégeler le corps électoral sur le Caillou. C’est ce texte – adopté jusqu’ici à l’Assemblée et au Sénat mais qui doit encore faire l’objet d’un vote au Congrès –, qui a notamment entraîné le début des violences. «Le retirer, ça créerait un précédent, estime M. Bellamy. On a que trop vu au cours des dernières années, des derniers mois, ce schéma avec une espèce de faiblesse idéologique qui cède devant la violence.» Pour le député européen, ce serait donner «un signal à tous ceux qui voudraient bloquer, piller et à la fin tuer. Ça serait leur dire qu’ils ont raison, qu’ils ont quelque chose à y gagner».

M.Bellamy a également été interrogé sur le conflit ukrainien et la perspective de faire rentrer Kiev dans l’Union européenne. «Nous n’avons pas le droit de leur fermer la porte, ni de leur faire des fausses promesses, a-t-il expliqué, se positionnant contre une telle éventualité. Quand on regarde la réalité de nos vies économiques, de nos modèles de production, de notre organisation sociale, faire entrer l’Ukraine ça pourrait déstabiliser toute notre organisation.»

Le 20/05 à 08:03

Bonjour et bienvenue dans ce direct!

Bonjour à toutes et à tous, il est à 8heures passées de quelques minutes en ce jour férié pour bon nombre d’entre vous. Bienvenue dans ce direct.

Depuis le 9mai, Journée de l’Europe, Le Mondetient un direct quotidien consacré à la campagne électorale. Du lundi au vendredi, suivez avec nous les déplacements et les prises de parole des principales têtes de liste, les débats entrecandidats en France et dans les vingt-sept Etats membres.

Si vous le souhaitezvous pouvez retrouvernotre dernier live de vendredi, juste ici.